vendredi 24 juillet 2015

23 juillet, cala Binidali

Comme annoncé par la météo le vent de Nord s'est levé en soirée mais est resté à une quinzaine de noeuds maximum. Du coup, une bonne nuit !
Nous quittons le mouillage pour nous rendre vers une autre Bini. Nous ferons moins de deux miles vers l'ouest avant de stopper devant Binibeca. La cala est maintenant fermée par des bouées et nous restons donc à l'extérieur. La calanque est tout en rondeur avec une petite plagette de sable blanc.
En 1984 (ou 85) lors de ma première croisière sur Minorque, nous nous étions déjà arrêtés là. C'était à bord de Maloya (le trident 80) avec Jean Marc (le proprio) et Laurent... Que de souvenirs.  Nous naviguions tout à l'estime (pas de GPS alors qu'aujourd'hui on a entre smartphone, tablette et appareils de navigation 6 GPS à bord) et lors de l'atterrissage sur Minorque nous avions craint de nous être trompé. Quel soulagement cela avait été de voir apparaître l'île... Notre rentrée dans le port de Ciutadella avec des bateaux endommagés. On  nous avait expliqué qu'il venait de se passer un phénomène météo qui arrivait une fois par siècle: la Rissagua! Avec le temps on apprendra à nos dépends (en 1995) que ce phénomène arrive jusqu'à plusieurs fois par an...
La plage de Binidali est très fréquentée, nous partons en annexe à la plage de Biniparaitx. Cette plage est quasi déserte. Tout le monde en profite pour prendre un bon bain. Cette plage est la fin d'un long ravin creusé au fil du temps. Il se poursuit dans l'eau en formant un coude, si bien que de la mer, on ne voit pas la plage.
Après avoir franchi une barrière de figuiers, les filles explorent des crottes creusées dans le calcaire. Elles servaient de nécropole à l'époque talayotique.
 Sylvie et Esther partent avec Jango à pied pour rejoindre le bateau pendant qu'avec Claire nous rentrons au bateau avec l'annexe et en profitons pour cueillir notre futur apero du soir.
Les filles en profitent de nouveau pour s'exercer au plongeon des rochers. Certains jeunes sautent d'au minimum une douzaine de mètres de haut, nos filles se limitent à 4 mètres,  ce qui est déjà bien car pour ma part je ne sauterai pas...
Esther termine sa journée par une partie de "ski nautique ".
De retour au bateau, le vent a tourné et nous décidons donc de retourner à Binisafuller pour passer la nuit.





















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