vendredi 17 juillet 2015

17 juillet

La fin de nuit a été un petit peu agitée, mais il faut dire que nous sommes face au large et donc aucunement protégé.
Nous profitons une dernière fois de ce lieu en allant nous promener en canoë jusqu'à la calanque voisine.
Nous quittons donc ce mouillage, nous contournons le cap Favaritx et mouillons dans la cala Presili devant deux belles plages de sable blanc.  Ici une petite colline sépare la mer d'une lagune très prisée des oiseaux.
Le paysage est ici très contrasté: d'un côté se trouve un fond de calanque de type méditerranéen et de l'autre côté, on peut admirer le cap Favaritx.  celui-ci est très particulier, c'est un petit bout de Finistère perdu en méditerranée .  C'est une nature sauvage, noire et aride. Cet ancien dépôt de magma refroidi et transformé montre la convulsion géologique qui caractérise le nord de l'île, ainsi que les processus d'érosion dûs aux vents et à la mer. Enfin le cap est surmonté d'un phare rayé de noir et blanc, qui ajoute encore une touche celtique à cet espace lunaire.
Après le déjeuner les filles vont donc profiter de la plage.
Malheureusement, nous sommes là aussi exposé au large et bougeons pas mal. Nous décidons donc de quitter cet calanque aux eaux turquoises et avançons de quelques miles pour nous rendre à l'île Colom. Pour ses trois petits miles l'équipage se sépare.  Sylvie et Esther partent à pied tandis que Xavier et Claire feront le trajet sur Nura.
Pour relier la cala Presili à l'île Colom,  Esther et Sylvie emprunteront encore une fois le Cami de Cavals (chemin qui fait le tour de l'île).  La balade est fort sympathique. Les quatre kilomètres parcouru sont une alternance de paysages maritimes lorsque le chemin redescend vers la mer et de paysages ruraux quand le chemin s'enfonce dans les terres.  On découvre alors, des champs secs séparés par des murs de pierres sèches et des bosquets de chênes et d'oliviers sauvages.  la dernière cala traversée avant l'arrivée est une petite zone humide, uniquement séparée de la mer par un amas de posidonie en décomposition.  On traverse bien vite cette cala à l'odeur fétide! Enfin, on aperçoit la Torre de rambla ( tour construire par les britanniques en 1802, dernière année de leur souveraineté sur l'île) qui marque pour nous la fin de la balade.
Xavier, Claire et Jango nous y récupèrent. Nous profitons avec joie d'un moment à la plage.









Le portail typique,  des piles énormes avec un petit portail en bois








Le trajet effectué sur Minorque depuis notre arrivée 

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