vendredi 14 août 2015

11et12 août, retour vers Fos-sur-Mer

11 août
Nous nous levons à 05h15... Du coup, réveil obligatoire car depuis quelques temps nous nous réveillons plutôt vers 08h00!
Sylvie descend Jango à terre pour ses besoins matinaux.
Pendant ce temps je prends une météo pour confirmer que notre choix de traverser maintenant est acceptable. Car souvent pour nos traversées deux choix s'offrent à nous:
Il y a du vent annoncé et il est souvent fort, et donc cela annonce une navigation "musclée". La Méditerranée est rapidement agitée et on se fait secouer. Mais on peut faire beaucoup de voile!
Il n'y a pas de vent annoncé, et là la Méditerranée prend des airs de miroir. Mais en contrepartie on ne fait que du moteur...
Nous sommes en famille et nous optons facilement pour l'option 2.
Si j'en crois la météo, nous devrions nous faire secouer la première journée car il va rester une houle résiduelle de Nord mais sans vent, puis la mer devrait se lisser et le vent (léger) devrait s'orienter au Sud.
Sylvie est de retour au bateau. Nous remontons notre annexe à bord, la dégonflons et la rangeons pour la traversée.
Il est maintenant 06h00, nous mettons la moteur en marche, remontons le mouillage et mettons en route pour Fos. Cap au 010 pour 205 miles.
Petit pincement au coeur lorsque nous sortons de Fornells... Cela sent la fin des vacances !
Comme nous nous y attendions, la houle de Nord est bien là et avec un léger vent de Nord. Le bateau tape dans les vagues mais cela reste confortable. Nous sommes au moteur + la Grand Voile.
En début d'après-midi la houle s'estompe. Nous apercevons alors une tortue ainsi que quelques dauphins. Nous nous détournons pour aller voir la tortue de plus près. Nous reverrons une tortue un peu plus tard ainsi que des dauphins. Les filles sont déçues car les dauphins ne viennent pas s'amuser dans l'étrave de Nura.
Nous continuons notre navigation (au moteur!) et préparons la nuit. Nous installons la toile anti-roulis dans le carré et faisons un complément de gasoil dans le réservoir. Arrive alors le repas: Un bon plat de pates puis nous attaquons les quarts. De nuit tout le monde s'attache. Dans le cockpit, il y a des points prévus pour attacher nos harnais. Je commence la surveillance avec Esther et Claire. Les filles tiennent à participer. Esther nous abandonne après avoir vu sa première étoile filante. Claire suivra vers 23h00 et je me retrouve alors seul. Vers 02h00, c'est au tour de Sylvie de prendre son quart. Je reprendrai un dernier quart au lever du jour.
Un léger souffle de vent nous permet de tenir une bonne vitesse pendant la nuit. Durant cette nuit, nous passons les 5000 miles à bord de Nura.
Au lever du jour, il n'y a plus un souffle d'air, la mer est donc lisse et dans ces conditions il est difficile de distinguer la frontière mer/ciel. Magnifique ! Ce qui est moins sympa, c'est la température de l'eau, 5 degrés de moins ce matin par rapport à hier matin...
Vers 10h00, un vent d'ouest se lève et nous stoppons le moteur et envoyons le gennaker. Nous navigerons comme cela jusqu'à notre arrivée sur Fos vers 16h00.
Nous avons donc fait deux bonnes traversées, avons passé 30 jours sur Minorque, avons mal dormi que 4 nuits sur 32 nuits.
Nous avons eu chaud, voir très chaud, aucun coup de vent pendant tous nos congés, Minorque reste donc une destination exceptionnelle pour la plaisance en Méditerranée pour qui aime le mouillage forain. En général, l'accueil reste sympathique, la gastronomie délicieuse et les tarifs corrects.











À bientôt... 


mardi 11 août 2015

10 et 11 août, départ pour Fos

La journée commence sous la pluie... Nous avons droit à de belles averses, mais pas d'orages.
Le temps se découvre en fin de matinée.
Nous faisons un gros coup de propre sur le pont et prions le canoë. Demain nous traversons.
Il fait de nouveau beau et chaud. Pour le goûter, une glace et en route pour une dernière séance de plage sur Minorque.
De retour au bateau, nous nous décidons pour un dernier restaurant.

11 août 

Il est 6h00, Jango à fait ses besoins, on dégonfle l'annexe, on relève le mouillage et nous voilà partis pour la traversée retour.
205 miles...

lundi 10 août 2015

9 août, toujours à Fornells

Le "marchand"de bouées nous avait alerté qu'il y aurait du vent durant la nuit, nous avons donc lâché de la chaîne (50 mètres dans l'eau pour 8 mètres de fond). Mais il y a eu maximum 20 noeuds et cela jusque vers minuit ! En conclusion nous avons passé une très bonne nuit.
Nous partons promener Jango vers la passe de Fornells pour nous rendre compte de l'état de la mer. Cela remue bien... Nous continuons la promenade sur un petit sentier qui longe la falaise (en contournant la Torre Fornells) et qui nous ramène vers l'entrée de la ville.
Après la sieste, nous partons explorer les rives sud de la baie. Nous accostons dans différents petits creux mais nous sommes enlisés dans une vase très collante, à en perdre les chaussures ! Nous finissons par débarquer à la cala Roja et partons marcher vers Cala Blanca. Les paysages sont superbes et il y a des contrastes de couleur vraiment incroyable. On passe d'une roche rouge à un sable jaune, puis des roches grises et tout cela au milieu des pins. Dans Cala Blanca, de nombreux îlots de roches granitiques donnent un paysage très spécifique. Nous finissons la promenade en longeant le club nautique de Fornells avant de rejoindre le bateau.
Quelques jeux de société, la douche, le dîner puis la balade du soir à Fornells... Et notre dessert favori, une glace!!!














dimanche 9 août 2015

8 août, retour à Fornells !

Nous sommes en ville, nous allons donc acheter du pain frais pour le petit-déjeuner...  Petit luxe car nous déjeunons plutôt au pain de mie ou biscottes habituellement.
Hier soir, lors de notre promenade nous avons aperçu Scaramouche, notre ancien First 35S5. Il était amarré dans Cala En Busquets, toujours fringant!
Nous quittons Ciutadella avec comme destination Fornells. Ce sera notre plus grande étape sur Minorque cette année. 25 à 30 miles au près dans une dizaine de noeuds de vent, très agréable.
Dès qu'on franchit le cap qui marque la fin de Ciutadella, le paysage change à nouveau.  On retrouve les hautes falaises et les paysages secs de la côte nord.
L'extrémité Nord ouest de l'île est marquée par le phare de Punta Nati.  C'est le plus récent des phares de l'île. Sa construction fait suite au naufrage, en 1910,  d'un navire français transportant le courrier entre Alger et Marseille.  pris dans une mauvaise mer, le bateau s'échoua,  provoquant l'explosion de ses chaudières et la mort de 156 personnes.
Jusqu'à la cala Morel, la côte est aride et n'offre pas de véritables abris.
La cala Morel marque le début de nombreux changements tout le long de cette côté. La côte noire laisse maintenant la place à de magnifiques roches rouges. La végétation réapparaît.  De nombreuses pinèdes recouvrent maintenant les côtés.
Le relief s'arrondit doucement laissant la place à de nombreuses collines verdoyantes.
A partir de la cala Pilar, nouveau changement.  Le rouge laisse la place au jaune orangé.  On s'approche de plus en plus de cala Pregonda qui offre de magnifiques nuances d'ocre.
Enfin, on fait face, au cap Cavaleria, haut de 90 m et surmonté d'un phare.
Nous retrouvons Fornells presque un mois après notre traversée de Fos. La boucle est bouclée.
Nous souhaitions prendre une bouée mais il n'y a plus de place, nous allons donc mouiller au fond de la baie. Nous n'avons pas l'habitude de mouiller dans cette zone, nous découvrons Fornells sous un autre angle.
Le monté Torro,  point culminant de l'île nous paraît tout proche.
L'eau dans la baie est toujours aussi chaude ! Le filles en profitent donc.









samedi 8 août 2015

6 et 7 août, Ciutadella

6 août
Après deux bonnes nuits, nous quittons ce matin San Saura avec l'idée d'aller à Cala Degolador. Après deux petites heures de navigation, nous arrivons et mouillons dans la Cala et nous accrochons l'arrière du bateau au rocher.
Cette manoeuvre est toujours un peu périlleuse, mais maintenant avec l'aide des filles cela se passe bien. Xavier à la barre, Claire au guindeau, Esther dans l'annexe et Sylvie sur le rocher pour gérer l'amarrage arrière. Le top!
Après cette belle manoeuvre vient l'heure de la sieste. Il fait terriblement chaud et vu notre amarrage (nous ne sommes pas face au vent) le bateau est mal aéré...
Nous partons pour Ciutadella en annexe et faisons un crochet par la pompe pour faire le plein la gasoil. Nous mangeons ce soir au Café Baléares, mais avant cela une bonne glace pour les filles et une horchata pour moi. Sous les arcades, il y a un petit magasin qui a une horchata exquise!!!
Nous profitons de cette ville magnifique, certainement la plus belle de Minorque. Cette ville à une origine carthaginoise et à prospérer jusqu'en 1558 malgré les différentes invasions. A cette date, elle a subi un énorme incendie suite à l'attaque des ottomans.  Plus tard les riches familles de l'intérieur de l'île y construirent leur résidence urbaine. On doit à cette période les nombreux petits palais de style renaissance.
On déambule, aujourd'hui, dans ces vieilles ruelles et l'on observe à la dérobée, les jolis intérieurs en pierres et les petits patios fleuris.
Pour le repas du soir les filles testent du "riz juteux ", c'est un riz cuit dans un fond de soupe de poissons accompagné de langoustines, crevettes et poissons. Délicieux !
Après le repas, nouvelle balade dans les rues de la ville, nous terminons nos dernières emplettes: des minorquines ( chaussures locales) et retour à Degolador pour la nuit.

7 août
Esther nous réveille à tout juste 7h00 en nous disant qu'il pleut, je jette un coup d'oeil dehors, pas un nuage à l'horizon... Esther a confondu la pluie avec un petit cliquetis qui correspond au plancton qui cogne sur la coque du bateau.
Ce matin, on refait les pleins! On part en ville acheter tout ce que l'on a besoin. Nous profitons du vieux marché de la ville pour nous réapprovisionner en fruits, légumes et viande puis nous achevons nos courses au supermarché tout proche du bateau.  En ville c'est encore pire qu'au bateau, on prend un coup de chaud terrible!!! Dès notre retour on se jette à l'eau pour se rafraîchir.
Ciutadella est aussi propice à la cueillette des câpres, nous ne nous privons pas pour faire notre réserve personnelle.
Ce soir nous dînons au bateau et allons à terre pour déguster le dessert: glaces et enseimada à la crème.