Dimanche 10 avril 2016: la dune du Pilat

Petite vidéo de la dune du Pilat.

Après un bon petit déjeuner,  nous voilà partis en direction de la dune du Pilat.  Nous traversons la forêt landaise avant d'apercevoir cet énorme monticule de sable.
Nous laissons la voiture au parking et après une centaine de mètres à pied,  nous voilà face à la dune. La face Est de la dune est très abrupte,  Esther l'escalade courageusement pendant que nous empruntons les escaliers aménagés pour les moins courageux.
Au sommet,  la vue est magnifique en tous sens: forêt de pins, océan, bassin D'Arcachon,  banc D'argin et dune.
La dune est immense,  majestueuse, énorme et incongrue. Il semble qu'un morceau de désert s'est posé ici.
Nous longeons la crête jusqu'à un autre pic. Nous ne poursuivrons pas plus loin car le vent soulève des nuages de sable qui nous fouette. Nous avons du sable de partout: yeux, cheveux, oreilles, bouches.  Nous en retrouverons aussi dans les sacs à dos et les poches de nos vestes.
Nous descendons au bord de l'océan pour la pause pique-nique.  Nous profitons d'un agréable panorama et observons le changement de paysage avec la marée qui descend. De nombreux îlots du banc D'argin apparaissent peu à peu.
Nous longeons la plage avant de remonter la dune du Pilat du côté Ouest. Dur dur!
La dune d'une hauteur de 110 mètres et de 500 mètres de large parcoure la côte sur 2,7 km. Elle représente 60 millions de m3 de sable.  Sous l'effet de facteurs météorologiques et climatiques la dune avance vers l'est de 1 à 5 mètres par an et engloutie peu à peu la forêt toute proche.
Nous poursuivons notre route vers le Nord jusqu'à Arcachon. Nous laissons la voiture près du port. Bizarre, pour nous de voir les bateaux 5 mètres sous le niveau du quai! Nous nous baladons sur la promenade en bordure de bassin. Magnifique vue sur le bassin.
Après une petite pause glace,  nous remontons à l'intérieur de la ville pour rejoindre le quartier d'hiver. Il abrite de magnifiques villas du XIX siècle.  Ce quartier est un véritable dédale d'allées sinueuses.  Cette organisation avait pour but de briser les vents dominants venant de l'océan. Le résultat est probant puisqu'en hiver la température est supérieure d'au moins 3 degrés par rapport à celle du bord de mer.